17 Février 2016
Petit Fribourgeois d’adoption de 1m90 (poids inconnu) aux origines britanniques et provençales, James est mon deuxième prénom en l’honneur de mon arrière grand-père maternel. Suite au remplissage d’un formulaire administratif très complet il y a déjà quelques années, mon adressage est passé de « Julien » à « Julien James ». Depuis, c’est passé de l’anecdote à l’habitude, et c’est même imprimé ainsi dans tous mes papiers.
La petite divergence précédente illustre assez bien ma personne : pragmatique, auto-dérisoire, pieds sur terre, sincère. Mais peut-être aussi bipolaire ? Car oui, je mène une double vie. De jour, je suis Julien, collaborateur scientifique dans le domaine de l’éducation à Berne, où je travaille actuellement dans un institut national en charge des questions liées aux technologies et médias dans l’enseignement. De nuit (ou de jour quand j’ai congé… car je suis plus diurne que nocturne), je suis James, photographe à Fribourg et impliqué dans différentes initiatives culturelles, dont une association que j’ai fondée avec deux amies : les Ponts des Arts.
La photographie, vous l’aurez compris, est l’activité qui m’amène à vous écrire ces quelques mots. Grand amoureux du cinéma depuis ma tendre enfance, la photographie est très vite devenue un hobby que j’exerce de manière plus officielle depuis quelques années sur mon temps libre. Techniquement, elle me permet de travailler seul, ce qui me permet une très grande flexibilité aussi bien sur le niveau pratique que sur le niveau artistique. Les projets et l’expérience s’accumulant, je me suis très vite découvert des affinités avec le monde du spectacle que je documente principalement en région de Fribourg. Pour en voir et en savoir plus : http://julienjames.com
J’ai rencontré Maëlle il y a quelques années lorsque j’ai couvert une pièce dans laquelle elle a joué. Cette dernière a pris contact avec moi pour me demander si je serais intéressé à couvrir ce projet. Bien qu’elle s’attendait (pour je ne sais quelle raison, je ne savais pas que je pouvais être intimidant à ce point) plutôt à une réponse du genre « arf… non… trop loin de Fribourg… budget trop petit… arf… non », ma réponse fut tout de suite « bah oui, pourquoi pas ! ».
Car la photographie n’est que mon deuxième métier, et ce métier, je me permets encore de l’exercer au service de projets qui me tiennent à cœur, qui me parlent ou qui me touchent. De plus, m’étant spécialisé dans le reportage, et notamment dans le théâtre, quoi de plus convaincant qu’une troupe de jeunes surmotivés souhaitant écrire et mettre en scène une pièce pour générer des fonds pour un projet humanitaire ? Tout simplement admirable. Fier de pouvoir leur rendre ce petit service en ayant organisé cette séance de portraits et de photos de groupe, et en couvrant leur générale le printemps prochain.